Un thème
récurrent apparaît dans le milieu politique : rendre la société
française plus humaine. Certains hommes politique en font même
leur cheval de bataille, tel François Bayrou (UDF) ; d'autres au
gouvernement tentent des réformes dans ce but : la réforme
du mandat présidentiel en est une, tout comme la réforme
du mode d'élection des régionales. Mais la première
fut sinon ridicule au moins inutile et dangereuse quant à la suivante
elle n'a servi qu'à monopoliser l'élection aux deux grandes
formations françaises : l'UMP et le PS ( d'ailleurs, cette loi
si contestée fut adoptée de façon dictatoriale, vu
que le débat à l'assemblée fut interdit par le gouvernement
Raffarin ). Bref, la société humaine est plus un moyen qu'une
réelle ambition.
Notre but
est donc d'étudier le problème pour trouver LA solution.
Mais tout d'abord qu'est-ce qu'une société humaine ?
Une société est un ensemble d'individus unis par des liens
culturels ( langue, religion, esprit,
) et historiques ainsi que
par des lois : en clair une société est une Nation. Une
société humaine serait donc un gouvernement où l'homme
est au centre de l'Etat.
Aujourd'hui le système Démocrate permet qu'une société
soit humaine. La problématique serait donc la suivante : la société
n'est pas assez humaine, donc la démocratie ne fonctionne pas correctement.
Ainsi, pour que la société française soit plus humaine
il faut améliorer la démocratie. C'est donc dans le cur
du système institutionnel que notre regard doit se porter.
Pour commencer, plongeons donc au centre du fonctionnement : le chef de
l'Etat. Le Président de la République est élu au
suffrage universel direct à deux tours de scrutin. Il est le représentant
de la Nation : il est donc au-dessus des partis. Il " règne
mais ne gouverne pas ". A première vue tout semble à
croire que le démocratiquement correct est respecté... Et
pourtant, tout est contradictoire.
Premièrement, tous nos présidents étaient et seront
des leaders de parti : on est soit un président de droite, soit
un président de gauche mais jamais des français. De plus,
le fait qu'il fasse parti d'une faction l'oblige à représenter
un idéal politique partagé par une portion de français
( souvent entre 20 et 30% de la population ) ; il ne peut donc représenter
la Nation qui elle représente 100% de la population et qui est
indifférente aux factions.
Et pour finir, le mode de nomination " élu au suffrage universel
direct à deux tours " est en soit démocratiquement
réduit, ne représentant qu'au premier tour, en règle
général, 20 à 30% des citoyens. Les 30 à 40
% qui suivront au deuxième tour ne sont que des voix de contre-cur,
et quant aux 45% restantes, elles lui sont complètement opposées.
En clair 20 à 30% imposent leurs volonté aux 80/70% restants
de la population !
Bravo pour la démocratie car "on ne saurait fêter
la victoire d'une partie de la Nation sur une autre parce qu'une telle
victoire est, en vérité, une terrible défaite qu'une
Nation s'afflige à elle même" ( Alphonse De Bourbon
duc d'Anjou et de Cadix ) !
Mais peut-on faire mieux, trouver un homme capable de réunir 100%
de la population qui ne fasse parti d'aucune faction ? Une seule voie
peut être suivie : la monarchie. Le roi représentant l'actif
de la France, le témoin inconditionnel de l'esprit français
: esprit culturel, religieux, moral et institutionnel car tout vient de
la famille des rois du patrimoine, de la foi, de l'éthique et des
murs françaises, le fonctionnement politique, le parlementarisme
Il est a-politique à la fois de gauche, de droite : sa position
n'est que française, sa position sur le trône est plébiscitée
: ne tient sa place que par la volonté de tous !
Pour clore cette première analyse, je vous fais transparaître
un propos du comte de Chambord dans une lettre à Berruyer : "Dépositaire
du principe fondamental de la monarchie, je sais que cette monarchie ne
répondrait pas à tous les besoins de la France, si elle
n'était pas en harmonie avec son état social, ses moeurs,
ses intérêts, et si la France n'en reconnaissait et n'en
acceptait avec confiance la nécessité".
Un premier constat doit être fait. A ce stade, le retour à
la monarchie permettrait d'optimaliser la démocratie et par là
d'humaniser la société ; mais poursuivons en nous occupant
désormais du gouvernement.
Un premier constat doit être fait. A ce stade, le retour à la monarchie permettrait d'optimaliser la démocratie et par là d'humaniser la société ; mais poursuivons en nous occupant désormais du gouvernement.
Comme nous avons pu le voir, les partis politiques sont paradoxalement les ennemis de la démocratie car ils divisent la population. Mais comment créer un gouvernement sans le concours des différents de courants de pensée français ? Le gouvernement est responsable devant l’Assemblée Nationale, il doit, donc, forcément être issu de la majorité de cette chambre. Les ministres doivent donc représenter le ou les partis en puissance, mais la nuance peut se trouver là : les membres du gouvernement doivent représenter une sensibilité sans en être en faire partie ; ainsi tout ministre agissant non pour le compte de son faction, ni pour son propre compte, mais pour le compte de l’intérêt national, devra démissionner de toute participation partisane (parti, association politique...). Le chef de l’Etat, le gouvernement, bref tout l’exécutif se retrouve dans une dimension nationale et non plus factieuse : la démocratie s’en retrouve ainsi grandie, mais notre lutte pour rendre la société plus humaine n’est pas finie, attaquons nous au coeur du système démocratique : le pouvoir législatif.
L’Assemblée Nationale est l’institution suprême où les sensibilités de chacun doivent être représentées ; les différents représentants des citoyens de chaque circonscription (députés) doivent être libres d’exprimer leurs différences, leurs originalités, qui reflètent l’expression des idéaux de ses concitoyens dont il a la lourde tache de représenter. Ainsi, là aussi les partis politiques jouent en défaveur ; les factions exigent des députés de tenir la stricte ligne du parti sans en écarter aucune ligne. Cette pratique doit être enrayée en modifiant le fonctionnement de la chambre basse (l’Assemblée Nationale) : les groupes parlementaires ne devront plus être constitués par formation politique mais remplacés par la constitution fixe de 30 groupes dont les membres sont tirés au sort ; ainsi tout député sera libre de dire SA façon de penser. De plus cette méthode aura en plus le mérite de ne plus isoler les non-inscrits. Mais pour les grandes décisions seul la Nation pourra trancher par voix automatique du référendum. Un pouvoir législatif qui revient aux mains des citoyens n’est-t-il pas le meilleur moyen pour garantir une démocratie optimale ?!
Nous voici parvenus à trouver les clés pour construire une société humaine : signer un contrat de confiance au représentant et le garant de l’Unité Nationale, un gouvernement indépendant et une Assemblée vraiment Nationale... L’application de ces réformes progressistes ne peuvent s’appliquer que par vous, alors je vous souhaite bon travail pour construire une meilleure société à nos enfants.
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